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Illustration d’un article de Sara Beaulac

Tu le dis pas, mais tu vas mal

Tu gardes le sourire, tu replies tes larmes dans ta gorge pis tu continues.
Parce que t’as appris que la santé mentale, faut la cacher.

Mais c’est faux. Pis c’est dangereux.

Pourquoi on cache encore notre souffrance mentale ?

On vit dans une société où on valorise la performance, le sourire, l’énergie. On apprend vite à dire « ça va » même quand ça ne va pas du tout. On se cache derrière un masque parce qu’on a peur du jugement, de déranger, de paraître faible.

Résultat ? On garde tout en dedans. On accumule. Et parfois, ça explose.

Le tabou est encore bien présent

Parler de santé mentale, ça reste inconfortable. Beaucoup se demandent : « Qu’est-ce que les autres vont penser ? » ou « Est-ce que je vais être pris au sérieux ? ».
On préfère faire semblant que tout est correct plutôt que d’ouvrir la porte à ces questions-là.

Mais à force de se taire, on entretient le tabou. Et ce silence fait plus de mal que de bien.

Mon histoire, ta réalité

Oui, moi aussi j’ai été cette personne. Trop longtemps. J’ai gardé le sourire, j’ai tout pris sur mes épaules, jusqu’à ce que je n’aie plus de place pour respirer.

Aujourd’hui, j’ai choisi de faire autrement.
J’utilise ma voix pour partager mon histoire, pas pour dramatiser, mais pour mettre des mots sur ce que plusieurs vivent en silence.

Pourquoi j’en parle aujourd’hui

Mes conférences, mes ateliers, mes textes : tout ça existe pour une seule raison. Qu’on en parle. Pour vrai.
Pas pour faire peur.
Pas pour pointer du doigt.
Mais pour faire du bien.

Et toi ?

Si tu lis ces lignes et que tu te reconnais, retiens une chose : ta souffrance n’a pas besoin de rester cachée. Parler, c’est pas un signe de faiblesse. C’est un pas vers la guérison, vers plus de vérité avec toi-même.

On a tous une histoire. Et ton histoire, elle mérite d’être entendue.